Découvrez le clip de “Batuka”
Découvrez en exclusivité le clip de Batuka et lisez ce que Madonna elle-même a à dire à son sujet sur Refinery29.com.
La vidéo est la deuxième collaboration entre Madonna et le réalisateur de Dark Ballet, Emmanuel Adjei, elle a été tournée sur la côte de Lisbonne, au Portugal, un lieu qui offrait un lien fort avec l’océan atlantique et une maison comme celles que l’on pourrait trouver sur les iles du Cap Vert, là où est née la Batuque.L’ Orquestra Batukadeiras, composé uniquement de femmes, l’a rejointe dans le clip et il fera bientôt partie du Madame X Tour, qui démarre à New york en septembre.
Refinery29: Dans le court métrage, Inside Madame X, vous parlez un peu de votre découverte de la Batuque et du Orquestra Batukadeiras, et de votre collaboration avec ces femmes sur la chanson. Que vous ont-elles apprise ?
Madonna: “J’ai appris énormément de choses de ces femmes.Beaucoup de ces femmes venaient d’un milieu économiquement très pauvre, sans accès à une véritable éducation.Les façons dont nous mesurons la réussite et le succès dans notre société conventionnelle ne parvient pas à capturer leur force et leur génie singuliers.Je les ai trouvées tellement fortes, authentiques, attendrissantes, affectueuses, généreuses et gentilles.On n’apprend pas ces choses à l’école.Elles m’ont apprise ces choses.Nous vivons dans un monde difficile, c’est inspirant de travailler avec des personnes qui ont dû se battre et qui pourtant arrivent à manifester et à partager de la joie avec nous tous.C’était une grande partie de la leçon”
Le clip sert à la fois à recréer l’expérience de l’enregistrement et, il semblerait, à évoquer l’histoire joyeuse mais douloureuse du Batuque, et plus particulièrement ses origines au Cap Vert et ses liens avec l’esclavage et la répression.Comment vous, le réalisateur Emmanuel Adjei et l’ Orquestra avez-vous travaillés ensembles pour concevoir la narration visuelle du clip ?
“Nous voulions mettre à l’honneur la façon dont j’ai rencontré ces femmes et notre voyage, avec une belle et organique expérience cinématographique.Nous avons trouvé une maison qui ressemblait à une maison typique dans laquelle on pourrait vivre dans les îles du Cap Vert au bord de la mer.Au lieu de me voir aller dans un environnement qui ressemble à un petit nightclub pour les rencontrer et les écouter chanter, pour ensuite être invitée dans leur cercle, nous avons choisi un environnement plus naturel et plus beau comme lieu de rencontre pour finir dans un studio d’enregistrement.Ce n’était pas facile de reproduire la signification de notre première rencontre et la façon dont tout cela est arrivé.Comment elles m’ont invitée, m’ont donnée un tambour en cuir, m’ont invitée à m’asseoir et m’ont dit “rejoint nous”.Chacune leur tour, elles ont dansé et m’ont embrassée.Elles m’ont invité dans leur monde et m’ont fait me sentir extrêmement la bienvenue.Quand je leurs ai demandées de me rejoindre en studio c’était exactement la même expérience.Elles étaient juste pleines de joie, simplement terre à terre, tout aussi ouvertes, tout aussi pleines d’amour.J’ai essayé de capturer la simplicité de cet échange.J’espère que cela capture toute la gamme d’émotions qu’elles et leur musique m’ont fait resentir.Je voulais montrer la force et l’histoire et j’avais l’impression que tous leurs visages était tellement expressifs.Je voulais capturer ça avec tous les gros plans.”
Votre façon de danser semble improvisée. Quelle a été votre approche ?
“J’étais complétement et totalement inspirée par elles. Et il n’y avait pas besoin de chorégraphie.La danse était organique et fluide; Je les ai juste regardées bouger et je me suis jointe à elles.”
Même vos plus grands fans ont peut-être oublié qu’au début de votre carrière, vous jouiez de la batterie pour le groupe new new-yorkais Breakfast Club.Comment avez vous tiré parti de cette expérience passée pour aborder “Batuka”?
“Pour moi, la batterie est liée à la danse, elles sont toutes les deux centrées sur le rythme.Bouger selon des temps et des rythmes différents et des mesures différentes.Cet enchaînement après avoir jouée de la batterie m’était venu facilement, vu que c’était mon premier boulot au sein d’un groupe.C’était authentique pour moi et j’adore ça.J’adore jouer des percussions.”
Comme vous l’avez décrit, “Madame X” revêt de nombreux costumes et alter-egos. Qui est-elle dans “Batuka”?
“Tout cela fait partie du voyage de Madame X. Voyager dans des endroits différents, des mondes différents, des cultures différentes, faire l’expérience d’une musique folk différente. Madame X découvre et respecte son histoire, d’être inspirée par elle, et au bout du compte la partage avec le monde.”
Est-ce que ces femmes vont vous rejoindre sur scène ?
“Oui, non seulement elles sont présentes dans mon spectacle, mais elles sont aussi mon chœur de façon générale.Elles sont mon chœur pendant ‘God Control,’ ‘Like a Prayer,’ ‘Come Alive,’ et ‘I Rise.’ Elles dansent même dans mon show.Elles se sont intégrées de nombreuses façons.C’est extraordinaire.C’est dingue à quel point elles ont toutes de nombreux talents et à quel point elles sont prêtes à partager cette expérience.C’est tellement génial de les voir s’intégrer à tout.Elles vont épater les gens.Le monde n’est pas prêt.”