I Don’t Give A
Oubliez les différents formats, la version ‘clean’, explicite, standard et Deluxe.
MDNA est un seul et même album.Il commence avec “Girl” et continue sa course jusqu’à “Best Friend”.C’est probablement l’enfant parfait de l’ère numérique, le seul endroit où la lecture en continue sera possible c’est les plateformes de téléchargement légal (vous imaginez les serveurs d’iTunes qui vont vaciller, trembler pour se préparer à fournir des centaines de milliers de pré-commandes quand l’album sera enfin disponible ?).
En ce qui me concerne, une des premières choses que je ferai quand j’aurai le cd (pauvre petit enfant démodé de l’époque du format Wave PCM) entre les mains, sera d’extraire les 16 pistes des 2 disques de l’édition deluxe (désolé LMFAO, je vous aime bien quand même), d’aller chercher “Love Spent” version acoustique (que j’écouterai pour la première fois) dans le pack iTunes et les graver sur un seul cd.
Parce que MDNA est un flow.
Les titres ne sont pas enchainés (désolé, ce n’est pas le cas finalement), mais c’est tout comme.Les chansons ne se terminent pas progressivement, elles s’arrêtent brutalement (merci à Magnus, qui m’a dit comment les caractériser), et le silence entre chaque morceau pourrait servir à entendre des claquements de dents.Parce qu’après chaque titre vous vous demanderez en fait : “Qu’est-ce qui se passe après ?’
J’avais en tête un certain nombre de premières impressions, et une semaine après, certaines sont devenues plus fortes, et seulement quelques unes ont disparu.
Tout d’abord, la raison pour laquelle j’ai énormément aimé MDNA c’est parce qu’il ressemble TELLEMENT à Madonna.Je sais que c’est cliché de dire ça, mais pardonnez-moi, c’est la vérité.
Je l’adore parce que ce disque n’a rien à voir avec ce que vous avez déjà entendu de Madonna.Si cela ne sonnait pas si mal, je dirais que c’est du Madonna 2012.Réducteur non ?
La clé pour moi c’est: ne pas comparer.
Il y aura certainement des choses qui vous rappelleront d’autres choses qu’elle a faites.Cela peut être un certain son, une instrumentation, l’ambiance d’une chanson ou le sens de certaines paroles.Mais tout se mélange tels des souvenirs flous d’un rêve quand vous vous réveillez le matin.
Les attentes suscitées par cet album sont incroyablement grandes à tout point de vue.
Une nouvelle collaboration avec William Orbit (qui est une des deux personnes dont j’ai entendu dire les fans avec laquelle M devrait à nouveau travailler) n’a certainement pas aidé de garder l’anticipation à un niveau raisonnable.Je ne veux pas mêler la Mother Monster à tout ça, mais MDNA étant le premier album de Madonna depuis un certain petit (?), ça compte quand même.
Pourtant, j’ai eu l’impression qu’elle était totalement libre en faisant ce disque.
Elle savait certainement qu’il y aurait du monde qui l’attendrait au tournant, prêts à prendre des note et à juger.
Et elle a fait ce dans quoi elle excelle: elle en a eu rien à F…. She didn’t give A.
On peut s’imaginer la voir travailler sans relâche en studio, s’amusant parfois, donnant le meilleur d’elle même, et torturant ses producteurs aussi (et nous aimeriont tous être torturés de cette façon, pas vrai ?)
Je n’ai pas noté grand chose sur ma feuille pendant l’écoute de l’album, mais la remarque que je veux garder c’est “Elle n’a rien à prouver“.