Madonna en tournage sur la Côte
Madonna en tournage sur la Côte
La chanteuse Madonna était ce jeudi matin à Cannes en la villa Domergue pour y tourner son second long métrage sur la Côte. Ce vendredi, elle plantera ses caméras sur le port de Villefranche.
Une de ces anglaises, à l’élégance harassée par le lourd soleil de l’été. Un personnage à la William Boyd, époque ” Un anglais sous les tropiques “. Tout sauf ” Candy “, ” Stinky ” et autres ” Hungy “. Telle est la Madone, dans les jardins de la villa Domergue à Cannes. Glamouromètre en berne. Lin blanc fripé, pantalon remonté sur les chevilles façon pêche aux moules et capeline immaculée.
Louise Ciccone a le look, toujours, mais pas celui de Madonna. Saisissant. à€ bout portant, elle est ” ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre “. Définitivement pas l’idole troublante et sulfureuse de ” In bed with Madonna ” (qu’elle avait d’ailleurs déjà tourné à Cannes).
Dieu sait pourtant qu’on l’a vue et revue se la ” jouer ” à Cannes. Capable sur le tapis rouge de mordre pour voler la vedette à Sharon Stone pour qu’on parle d’elle et seulement d’elle. Quitte, comme il y a deux ans, à filer à l’anglaise du Carlton… sans payer la note pour se venger d’avoir dà» subir le viol de sa vie cannoise pourtant si peu privée.
La vraie face cachée de Madonna
Mais, là , derrière la caméra de W-E, un film dont elle tient les rennes sans partage, Madame Louise a l’air et la chanson de se contreficher de sa dégaine. Tout comme ce ” putain, elle a pris un sacré coup de vieux, non ? ” qu’on a du mal à contenir.
Rafraà®chissant, finalement. La star est un être de chair et de sang. Enfin.
Pas camouflée derrière des tonnes de paraà®tre, juste en désir d’être. De se réaliser. De régler peut-être au passage quelques comptes avec son ex-directeur de mari, Guy Ritchie.
Car, c’est elle qui mène la troupe. Avec l’espoir secret d’effacer le presque bide de sa première tentative de réalisation ciné, Obscénité et vertu en 2008.
W-E sera sa grande Âœuvre. On le sent. W-E comme les initiales du couple mythique britannique, le roi Edward VIII et la roturière Wallis Simpson. Une saga, farcie de flash forward, qui raconte l’histoire de deux histoires d’amours parallèles.
L’une se noue avant guerre à Buckingham, l’autre se joue dans la Manhattan des années quatre-vingt-dix. A Cannes, Madonna dirige les scènes historiques. Jeudi matin, sur la plage du Palm Bach, l’après-midi dans les jardins de la villa Domergue dont Louise Ciccone est tombée littéralement amoureuse : ” Elle est venue incognito juste après le festival faire des repérages, raconte David Lisnard, le premier adjoint. Et elle nous a avoué avoir été immédiatement sous le charme de ce lieu chargé d’histoire “. Ce vendredi matin, c’est sur le port de Villefranche qu’elle plantera ses caméras.
Planquée sous une couverture
Du coup, sur la côte, le tournage fait déjà grand bruit. Pas tous les jours qu’une star planétaire vient non pas s’exhiber mais travailler au pays du farniente jet-set. Et depuis deux jours, c’est un ordre de paparazzi qui recherche désespérément Louise Ciccone. En vain !
Chassé le naturel show-biz, il revient toujours au galop. ” Pour faire les repérages dans la rade de Villefranche, Madonna tenait étrangement à louer trois bateaux, raconte un membre de la production.
Lorsqu’on est arrivé sur le port, on a saisi. Elle a donné l’ordre aux conducteurs de deux des trois vedettes de partir en mer dans des directions différentes… pendant qu’elle se cachait sous une couverture dans l’embarcation la plus modeste. Lequel des bateaux croyez-vous que les paparazzi ont suivi ? ! “
Source: Nice Matin.